vendredi 23 septembre 2016

K7 du Dom à Franges 02 : THE SENTINELS Live 87

Pour la seconde K7 de la série, Dom vous propose un live de The Sentinels, les rockers qui de 84 à 91 réussirent à inscrire Senlis sur la carte du Rock, quelque part entre Memphis et St Louis...
 


Présentation de la série par Dom Genot:
Le temps : entre 1982 et 1989

Le(les) lieu(x) : à Besançon (la Péniche entre autres) et aux alentours

Le but de ces enregistrements était, à l’époque, de rediffuser une partie de la folie de ces concerts, qui ont eu lieu en un temps où on avait l’impression qu’il se passait quelque chose, qu’il y avait un public (enfin, encore que, certains soirs…). C’était dans des émissions de radio, entre autres sur Radio BIP (qui existe toujours, si, si !). Maintenant, avec une trentaine d’années de recul, ça témoigne tout simplement d’une tranche de vie, qui semble être amenée à disparaître, ou au moins à s’amenuiser (pour plein de raisons, bonnes et mauvaises, mais ce n’est pas le sujet).

Ces enregistrements circulent avec généralement l’approbation des groupes, dans la mesure où il a été possible de les joindre et d’obtenir une réponse. Quand la réponse est non, ben, vous ne l’aurez pas, je me le garde pour moi ! Pour certains, j’ai fait le choix de rester sous les radars, pour cause de vision commerciale qui ne me correspond pas trop (pas de procès d’intention, et pas de noms, ok ?).





Dans la seconde moitié des 80's, on vit revenir en force un rock ricain décomplexé, nourrit aux disques de Creedence et de Springsteen et déclarant haut et fort son appartenance à l'Americana: des Blasters au Del Lords, des Beat Farmers aux Long Ryders.... Ce style nourri au pur boeuf texan eut peu de répercussion en France. The Sentinels faisant figure d'exception qui confirme la règle. Leur premier single, "Through all the night", avec son petit coté Fogerty, les fit déjà remarquer, et l'album, produit par Little Bob et Nico Garotin, finit d'enfoncer le clou. même si la production du second sonne un peu trop daté, on y retrouve quelques solides compos dans les lignée des Del Lords de New-york.

samedi 3 septembre 2016

K7 du Dom à Franges 01 : SHIFTERS Live 88

Les Teenagers électriques sont fiers de vous présenter une nouvelle série d'enregistrements live en direct des eighties: LES CASSETTES DU DOM A FRANGES!
Pour cette première livraison, l'ami Dom nous à dégotté rien de moins qu'un concert des excellents SHIFTERS de Toulouse en 88 avec quelques inédits! 
 

Présentation de la série par Dom Genot:
Le temps : entre 1982 et 1989
Le(les) lieu(x) : à Besançon (la Péniche entre autres) et aux alentours
Le but de ces enregistrements était, à l’époque, de rediffuser une partie de la folie de ces concerts, qui ont eu lieu en un temps où on avait l’impression qu’il se passait quelque chose, qu’il y avait un public (enfin, encore que, certains soirs…). C’était dans des émissions de radio, entre autres sur Radio BIP (qui existe toujours, si, si !). Maintenant, avec une trentaine d’années de recul, ça témoigne tout simplement d’une tranche de vie, qui semble être amenée à disparaître, ou au moins à s’amenuiser (pour plein de raisons, bonnes et mauvaises, mais ce n’est pas le sujet).
Ces enregistrements circulent avec généralement l’approbation des groupes, dans la mesure où il a été possible de les joindre et d’obtenir une réponse. Quand la réponse est non, ben, vous ne l’aurez pas, je me le garde pour moi ! Pour certains, j’ai fait le choix de rester sous les radars, pour cause de vision commerciale qui ne me correspond pas trop (pas de procès d’intention, et pas de noms, ok ?).
Donc dans un ordre alphabétique et incomplet, on pourra trouver : les Boy Scouts, les Cherokees, les City Kids, les Coronados, les Dee Dee’s, Docteur Fox, les Dogs, Fixed Up, Hot Pants, les Innocents, Kid Pharaon, Little Bob Story, Marc Minelli, les Petites Gachettes, Sentinels, Shifters, Shredded Ermines, Snapping Boys et Snappin’ Boys, les Snipers, les Stunners!, les Thugs et d’autres !





Lorsque sont parus coup sur coup les deux premiers singles des Shifters en 85, on tenait enfin un groupe capable de concurrencer  les Inmates ou les Plimsouls sur leur propre terrain, un mélange de powerpop et de rythm'n'blues. D'autant plus que les toulousains savaient comment réchauffer un public en 2/3 morceaux. Formés autour de Jérome Estèbe, légendaire guitariste de la ville rose (Boom Boom Desperados, Action Shakers), de Zara (Queen Bees, Taxmen) et d'Alain (Batteur remplacé plus tard par Thierry des Boys Scouts), les Shifters se font rapidement une réputation sur scène. Les Shifters tournèrent énormément puis signèrent sur Stop It Baby Record,  Sous label de Bondage créé par David Dufresne du fanzine "Tant Qu'il Y Aura Du Rock" où ils sortirent, en 89, un très bon album dont fut extrait le simple "Working Too Hard" couplé à une vidéo qui vaut le détour. Hélas, comme beaucoup de groupe de l'époque, les Shifters jetèrent l'éponge à la suite de la tournée promotionnelle de l'album.  On retrouva plus tard Thierry derrière la batterie de No One Is Innocent, Zahardin comme producteur de beaucoup de groupes français et sur divers projets (un album solo en 97), il est désormais prof des écoles. Quant à Jerôme, après un passage dans les Maniacs, il est aujourd'hui plus connu pour ses talents de gastronome!